Le fait qu'un patient ait des connaissances médicales ne dispense pas le praticien de remplir son obligation d'information mais est seulement susceptible d'influer sur la nature et les modalités de cette information. Si un acte médical a une visée esthétique, cette obligation est renforcée et doit porter sur les risques et inconvénients de toute nature pouvant en résulter.
Mme D. a saisi la chambre disciplinaire de première instance d'Aquitaine de l'ordre des médecins d’une plainte contre Mme A., à laquelle s'est associé le conseil départemental de Gironde. Par une décision, ladite chambre a infligé à Mme A. la sanction d'interdiction d'exercer la médecine pendant trois mois, dont un avec sursis. Mme A. a contesté cette décision. Par une décision du 3 avril 2015, la chambre disciplinaire nationale de l'ordre des médecins a (...)
Cet article est réservé aux abonnés