Il incombe à celui qui a sciemment acquitté la dette d'autrui, sans être subrogé dans les droits du créancier, de démontrer que la cause dont procédait ce paiement impliquait, pour le débiteur, l'obligation de lui rembourser la somme ainsi versée.
Mme X., prétendant avoir prêté des sommes d'argent à M. Y., à une époque où ils vivaient en concubinage, l'a assigné en remboursement. Par un arrêt du 26 janvier 2016, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a fait droit à cette demande. Elle constate que Mme X. a payé par chèque une caution due au titre d'un contrat de bail commercial souscrit par la société dirigée par M. Y., ainsi que des loyers dus au titre de ce bail. Elle retient qu'il s'agit de dettes (...)
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