Le créancier de celui qui renonce au préjudice de ses droits peut se faire autoriser en justice à accepter la succession en lieu et place de leur débiteur.
En l'espèce, dans l'arrêt rendu par la Cour de cassation le 19 décembre 2012, une femme décède laissant, pour lui succéder, trois enfants.L'un d'entre eux renonce à la succession de sa mère. Un particulier soutient être créancier de cet héritier et saisi le tribunal de grande instance pour être autorisé à accepter la succession du chef de son débiteur en ses lieu et place. La cour d'appel de Paris, le 15 juin 2011, ne fait pas droit (...)
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