Le maintien de la collaboration entre époux après la cessation de leur cohabitation ne peut se déduire de l'exécution par un conjoint des obligations résultant du mariage.
A l'occasion d'un divorce prononcé aux torts exclusifs de l'époux, le juge aux affaires familiales fixe la date de prise d'effet du divorce à la date de l'ordonnance de non-conciliation. L'époux demande alors le report de la date des effets du divorce à la date de séparation de fait, qui était antérieure. Dans un arrêt du 2 décembre 2010, la cour d'appel d'Aix-en-Provence le déboute de sa demande au motif qu'il perdurait une collaboration entre les époux (...)
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