La CEDH estime que l’absence d’une règle législative permettant aux journalistes d’utiliser des informations tirées d’Internet sans craindre d’être sanctionnés constitue un obstacle à l’exercice par la presse de sa fonction essentielle de "chien de garde".
En septembre 2003, le journal ukrainien Pravoye Delo, qui paraissait trois fois par semaine et publiait des articles sur des questions politiques et sociales, a publié une lettre anonyme téléchargée depuis un site internet, dont l’auteur présumé était un employé des services de sécurité ukrainiens. Celui-ci y prétendait que de hauts fonctionnaires du département des services de sécurité pour la région d’Odessa s’étaient livrés à la corruption et (...)
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