En l'absence de volonté expresse de la défunte dont le corps avait été exhumé, le juge a souverainement estimé que le veuf était le plus qualifié pour dire quel aurait été le lieu de sépulture définitive qu'aurait choisi celle-ci.
Marie-Claude X. a mis fin à ses jours le 21 mai 1988 et a été inhumée dans le caveau de sa famille maternelle avec l'accord de son mari, M. Y. A la suite du décès d'une tante, le caveau s'est trouvé complet. Pour pouvoir être enterrés avec leur fille, les époux X. ont fait construire un caveau dans une autre commune et y ont fait transférer le corps de Marie-Claude X. en juillet 2003. Le 25 novembre 2003, M. Y. et ses deux enfants ont assigné les époux X. (...)
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